dimanche 31 juillet 2011

Paulo Coelho

Véronika décide de mourir.

Les extrait que je retiens...

''Chaque être humain est unique, il a ses propres qualités, ses instincts, ses formes de plaisir. Cependant la société impose une manière d'agir collective, et les gens ne cessent de se demander pourquoi ils doivent se comporter ainsi''

''La réalité est ce que la majorité considère qu'elle est. Ce n'est pas nécessairement le meilleur, ni le plus logique, mais ce qui s'est adapté au désir collectif.''

''La conscience de la mort nous incite à vivre davantage.''

Une livre qui nous fait réfléchir. Ce n'est pas un livre triste, mais un livre qui nous pousse à vouloir vivre. Simplement,vivre.

jeudi 14 juillet 2011

J'aurai bientôt 50 ans.

Parce qu'aujourd'hui...


Du haut de mes 19 ans, je me suis finalement dit que je devais souffler mes bougies. Il y a 2 ans je ne voulais pas devenir une adulte. Aujourd'hui, j'arrache mes cheveux blancs.

mardi 12 juillet 2011

Elle avec un grand A.

Je ne m'ennuie pas d'elle. Même si parfois je vomis son nom. Je vomis mes illusions une par une. Je vomis même des morceaux de vie passés avec elle que je ne connaissais pas. Je me vide de chacune de mes pensées, et croyez moi, tout ce que j'ai dans la tête est pour elle. Je crache sa beauté et je laisse aller chacun de ses sourires. Puis, je m'arrête et je reste immobile. Je pleure et je laisse couler. Je frappe ma tête contre le mur. Je m'arrête, j'ai mal. Mon coeur s'écrase, et à genou, vulnérable, je vomis encore. Je vomis beaucoup plus qu'elle. Je vomis une partie de mon âme. Tout ce que je suis. Tout ce qui a pu, un jour, faire de moi la fille perturbée que je suis devenue...

Je dis n'importe quoi, je ne me suis jamais ennuyer aussi fort de quelqu'un, et je finis par vomir son absence.

Je me couche, sans me laver les dents, car ce goût amer est tous ce qu'elle m'a laissée.

Je veux la folie.

Je ne pourrais vous dire à quel point j’ai hésité avant d’écrire. Pourtant, souvent on m’a dit tu devrais écrire sur ta vie. Pourtant je ne pourrais pas rassembler tous les morceaux ensemble pour faire une histoire potable. Je n’utiliserai pas les plus beaux mots, je ne composerai sûrement jamais de phrase qui vous marquerons, mais je parlerai de ma réalité à laquelle j’ai donné le nom de fausse vie.

Souvent les gens vous dirons que l’imaginaire est bon, qu’il est doux, qu’il vous permets de vous échapper de votre corps, qu’il vous amène à voir plus loin et qu’il vous apportera des jouissances extraordinaires, mais pour moi, le rêve est devenu un échappatoire de longue durée qui m’emprisonne et qui m’amènera sûrement, un jour, à choisir le jour de ma mort.

Le jour où j’ai réalisé qu’il y avait tant de chose que je ne pouvais pas obtenir et faire, j’ai laissé la place aux rêves éveillés. Au début, je les contrôlais. Par la suite, ils ont prient le contrôle de ma tête, de ma vie, mais surtout de la façon dont je vois votre existence.